Trois mesures essentielles
La morphonutrition se base sur trois mesures principales. Tout d’abord, le tour de hanches puis le tour de taille que l’on va prendre au niveau du nombril et enfin le tour de poitrine que l’on prend à la pointe des seins.
Ce sont donc les trois mesures les plus importantes et accompagnées de la mesure osseuse du tour de poignet que l’on prend avec un centimètre tout simplement.
Pourquoi ces mesures ?
Les mesures qui sont à prendre vont nous permettre de voir quelle est l’allure de la silhouette de la personne, son morphotype. On va alors pouvoir d’emblée visualiser si la taille est aussi large que les hanches, si les hanches sont plus larges que la poitrine. Tout cela va permettre d’apporter un certain nombre de rectifications alimentaires. C’est là que la morphonutrition a son grand intérêt puisque cette dernière va nous permettre de choisir les aliments qui vont être à éliminer ou limiter grandement pour agir sur certaines zones du corps.
C’est vraiment une spécialisation de la morphonutrition : cibler l’amincissement là où il faut et ne pas perdre globalement du poids et souvent là où il ne faut pas.
Les grands principes au-delà de la prise de mesures
Les principes généraux de la morphonutrition, outre les mesures que nous avons vues auparavant sont d’observer où se situe la prise de poids (plutôt sur le haut, milieu ou bas du corps ?). Chez les femmes, on observe plutôt une prise de poids en bas du corps tandis que chez les hommes c’est plutôt vers le haut, ce qui est aussi le cas chez les femmes ménopausées.
En cas de prise de poids en bas du corps
Lorsque la prise de poids est localisée sur le bas du corps, sur les hanches, lorsque la prise de mesure nous détermine des mensurations importantes à ce niveau-là mais il va falloir faire attention sur les féculents, les aliments gras (tout ce qui va être charcuterie, viandes grasses, la plupart des fromages mis à part les fromages de chèvre frais ainsi que les autres graisses animales en général). On fera également attention à tout ce qui est rétention d’eau puisque souvent la prise de poids sur le bas du corps est accompagnée de cellulite, un apport hydrique d’un litre et demie par jour est un grand maximum dans ces cas-là. On fera également attention aux crudités de saison ou, en hiver, de potages qui sont beaucoup de légumes et donc de sels minéraux accompagnés d’eau.
En cas de prise de poids en haut du corps
Pour la prise de poids sur le haut du corps, on sera plus sur un amas localisé au niveau du ventre et il faudra là faire très attention à limiter voire à éliminer pendant un certain temps tous les aliments sucrés. Au sens large, cela comprend les gâteaux, les friandises mais également les féculents (pain blanc, riz, pâtes, pommes de terre, blé, semoule) et également l’alcool.
Le rôle des plantes pour l’amincissement, à ne pas négliger
Voilà donc les grands principes de la morphonutrition pour cibler l’amincissement là où il faut. On pourra accompagner cette morphonutrition d’une micronutrition c’est-à-dire de compléments alimentaires à base de plantes qui vont favoriser le déstockage avec des plantes hépatiques comme l’artichaut, le radis noir, le fenouil… Mais également des plantes diurétiques comme le pissenlit, la reine de près, l’orthosiphon qui vont favoriser l’élimination de l’eau.
Enfin, quand on a de la cellulite localisée, on peut donner des plantes veinotoniques comme la mélisse, le mélilot ou encore les feuilles d’hamamélis qui vont améliorer l’élimination de ce tissu cellulitique.
